19 octobre 2012, rédigé par MDB
Remarque importante : Cet article est issu du site "LaPrevention.be". Il doit encore être actualisé et catégorisé.
Les troubles musculo-squelettiques (TMS) liés au travail sont des affections de l’appareil locomoteur du corps qui sont imputables à un travail trop lourd ou répétitif ou au fait que l’on se trouve debout ou assis trop longtemps dans une même position. Ensuite, les aspects psychosociaux et les facteurs environnementaux peuvent également jouer un rôle. Il s’agit d’affections telles que maux de dos, douleur cervicale, à l’épaule et dans les membres. Ces troubles musculo-squelettiques ne représentent aucun risque menaçant pour la vie sur le lieu de travail, ils constituent la majorité des problèmes liés au travail en Europe. Une législation spécifique en rapport avec les troubles musculo-squelettiques liés au travail n’existe pas en Belgique. Selon la loi sur le bien-être du 4 août 1996, l’employeur est tenu de promouvoir le bien-être des travailleurs lors de l’exécution de leur travail. Il doit veiller à ce que le travail soit adapté aux possibilités physiques de l’homme et à ce que la fatigue mentale et physique professionnelle excessive soit évitée. Pour atteindre ces objectifs, il doit tenir compte de : l’organisation du travail ; des méthodes de travail et de production (par ex. moins de travail monotone et lié au temps) ; de l’aménagement du lieu de travail et du poste de travail (ergonomie) ; du choix et de l’utilisation des équipements de travail et des équipements de protection individuelle ; de la charge psychosociale. L’employeur veille à ce que les travailleurs reçoivent une formation qui est spécialement orientée sur le poste de travail ou sur la fonction du travailleur concerné. Cette formation est donnée : lors de l’entrée en service ; lors d’un déplacement ou d’un changement de fonction ; lors de l’introduction d’un nouvel équipement de travail ou de la modification d’un équipement de travail ; lors de l’introduction d’une nouvelle technologie. Cette formation est adaptée au développement des risques et à l’apparition de nouveaux risques et est répétée régulièrement si nécessaire. Les coûts de la formation ne peuvent pas être à la charge des travailleurs. Elle est donnée pendant le temps de travail. (sources: beswic et art 21 AR 27 mars 1998 Code, Titre I, Chapitre III)
Vous souhaitez réagir à cet article ? Contactez-nous via l'adresse mail ci-dessous !
Pas de lien pour cet article |
Pas de document pour cet article |
Pas de modèle pour cet article |
Pas d'autre ressource pour cet article |
Offrir un centre de ressources liées au bien-être au travail
Safety+, votre fournisseur de solutions