
Soulever des personnes
Un des points les plus critiques dans l’environnement de travail ou de production concerne le travail effectué avec des moyens destinés à soulever des personnes. Nous pensons, par exemple, à des élévateurs à nacelle et des plates-formes de transport et de travail, des engins souvent loués. Dans ce cadre, les inspecteurs de la Surveillance du Bien-être au Travail ont lancé une campagne jusqu’au mois de mars 2011 s’intégrant dans les plans stratégiques nationaux 2008-2012. De telles actions doivent entrainer une diminution du nombre d’accidents du travail de 25 pour cent.
On consacre en l’occurrence beaucoup d’attention tant à la formation qu’à la disponibilité des instructions et des informations pour les membres du personnel qui utilisent ces ‘élévateurs’. Il faut aussi qu’un nombre suffisant de contrôles soit effectué par des services externes de contrôle technique sur les lieux de travail. Ces contrôles doivent être clairs et complets ; il est surtout crucial que les entreprises concrétisent les conclusions reprises dans ces rapports.
Accidents du travail
Le Belgian Safe Work Information Center (BeSWIC) publie depuis peu des fiches d’informations pour éviter des accidents du travail spécifiques. Afin de permettre aux entreprises de tirer les leçons d’accidents qui se sont produits au travail. Les fiches donnent, par exemple, des informations sur l’emploi correct d’échafaudages dans le secteur de la construction, l’utilisation des moyens de travail appropriés et la bonne application de moyens de protection personnels et collectifs.
Les intérimaires
Dans tout environnement de travail, il faut des règles de sécurité en suffisance.
Depuis le nouvel an, il existe également un nouveau modèle de fiche pour poste de travail et des éclaircissements sur le contrôle de la santé pour les intérimaires. Les entreprises qui font appel à du personnel temporaire doivent aussi satisfaire à des obligations plus strictes. Ainsi, l’intérimaire doit entre autres être suffisamment informés des risques liés à son poste de travail (au moyen d’instructions de sécurité spécifiques). Il ou elle doit en outre recevoir une formation ad hoc si nécessaire.
La maîtrise des risques
La collaboration avec des services externes spécialisés peut servir de fil conducteur pratique pour obtenir une politique de sécurité optimale ; on peut aussi tenir suffisamment compte d’éléments comme l’hygiène au travail et la médecine du travail, l’ergonomie et les aspects psychosociaux. L’arrêté royal du 27 mars 1998 part du principe que ce sont surtout les entreprises plus petites avec moins de risques présents qui doivent externaliser plus d’activités préventives. La politique de prévention est devenue à ce point compliquée qu’un tel partenariat s’est mué en un véritable must. Ce n’est qu’ainsi qu’une approche intégrée est possible. Dans les entreprises plus grandes, le service interne de prévention coordonne les conseillers extérieurs.
De telles instances externes sont également utiles pour l’information et l’accompagnement dans l’établissement et l’exécution de mesures pour la sécurité contre les machines et les explosions, les moyens individuels de protection, la sécurité incendie et des analyses poussées des risques. Celui qui veut savoir comme un lieu de travail doit être équipé de manière optimale peut aller jeter un coup d’œil dans les ateliers de démonstrations de la Direction générale de l’Humanisation du Travail (SPF Emploi, Travail et Concertation sociale).
( source: http://www.pmekmo.be )
Tags: CP, interimaires, normes, protection auditive, respect